Elisabeth Billiemaz

Conformisme et académisme sont à l’attaque, limitant le pouvoir d’expression des marques, refusant au spectateur le droit à un peu de considération, réduisant le consommateur à un simple rôle de figurant passif ou de fan à engager, contestant la liberté d’expression de la publicité, ruinant l’économie de notre métier dont la plus grande richesse réside dans sa capacité à créer de la différence et de la valeur, à formuler ce qui n’a pas encore été imaginé. Ils gèlent notre audace. Pessimisme et peur pèsent sur nos esprits, influent sur notre liberté de ton, glacent nos élans. Ils tarissent nos sources d’inspiration et mènent à la résignation.
Pour lutter, un homme ne suffit pas. Il faut une armée Il faut un peuple. Il faut une âme.
Nous serons Les Gaulois. Choisir un nom est toujours un enjeu d’identité.
Nous voulons la nôtre forte, simple, claire, engagée.
Une identité sous forme de mobilisation optimiste. Une identité fondée sur notre envie de défendre la passion et le pouvoir de notre métier. Une identité qui puise sa sève et son rayonnement international dans l’originalité de notre culture.
Les Gaulois comme un peuple obstiné et audacieux. Un peuple qui rêve et qui lutte. Mais sans rêve il n’y a plus de désir et sans lutte il n’y a plus d’espoir.
Nos ancêtres Les Gaulois… nous dit-on en prélude à l’histoire de notre pays. Sachez qu’ils sont de retour.