L’entertainment est un secteur de la communication qui a un spectre d’évolution encore assez large en France. En effet, comparé à son cousin anglais, américain ou même des pays nordiques, l’entertainment français reste encore très « basique ». Il consiste généralement à faire beaucoup parler de la marque autour d’un momentum, se traduisant par un festival, des soirées underground ou des activations ponctuelles.
On trouve donc peu d’entertainment venant des marques dans la relation de tous les jours avec leurs clients. Le marché n’est pas pour autant statique, de nouvelles agences se créent tous les jours pour travailler sur la question… et convaincre les annonceurs de la nécessité d’une évolution à ce sujet !
On le voit, le marché est en mouvement, lentement mais surement les annonceurs se lancent dans l’entertainment sous la forme de l’expérientiel. La gamification est par exemple un moyen de plus en plus utilisé par les marques pour toucher un nouveau public, plus jeune (quoique …), qui rejette les formes de publicité traditionnelles.
A notre niveau, nous constatons que -contrairement aux idées que l’on pourrait se faire- les annonceurs du secteur (parcs d’attraction, cinémas…) recherchent généralement une agence généraliste avec une bonne connaissance de leurs cibles plutôt qu’une agence spécialisée – elle aussi- dans l’entertainment. Cette particularité s’explique par le fait que le produit/ service à mettre en avant concentre déjà beaucoup de créativité et de personnalité. La communication doit donc être efficace pour se faire remarquer … sans toutefois lui voler la vedette. Une création sobre mais structurante sera donc demandée aux agences.
En résumé, du point de vue de Pitchville, conseil en choix d’agences, on ne peut pas vraiment parler d’entertainment en France comme on l’entend dans les pays anglo-saxons. On peut en revanche se réjouir de voir l’expérientiel et de l’animation du parcours client omnicanal au cœur des dispositifs.
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